Faire entendre toutes les voix

Une vision nationale, européenne et internationale

ESS

Gouvernance

La priorité de l’AAM : faire entendre toutes les voix


L’AAM n’est pas un syndicat professionnel, mais une association composée d’entreprises à but non lucratif. Pôle mutualiste unique au sein de la FFA (Fédération française de l’assurance), elle réunit la famille des mutuelles d’assurance tout en respectant la richesse et la diversité de ses membres (métier, secteur, sphère géographique, taille, etc.).
Le rôle de l’AAM est de promouvoir les intérêts des assureurs mutualistes, auprès de la FFA ainsi que des instances nationales,européennes et internationales. Elle a vocationà débattre de tout sujet spécifique au monde de l’assurance mutualiste : évolution des règles de gouvernance en France et en Europe,instruments financiers disponibles, adaptation des règles d’assurance aux sociétés mutualistes, etc.

Une dimension nationale ...

Des relations étroites avec la FFA


La représentativité de l’AAM lui confère un poids fondamental au sein de la FFA avec laquelle elle travaille en synergie puisqu’elle intègre elle-même les travaux de la fédération.
Tous les membres de l’AAM sont adhérents à la FFA et peuvent ainsi participer.
L’AAM porte les décisions et les positions des assureurs mutualistes auprès de la fédération grâce à la présence de ses membres au sein de son Conseil Exécutif. Le président de l’AAM est lui-même vice-président de la FFA. L’AAM promeut les caractères particuliers des mutuelles d’assurance dont le but est de servir un seul public : les sociétaires assurés. Elle appuie en outre les dossiers relatifs au mutualisme en complément et en soutien aux positions de la FFA.

Ensemble pour la prévention des risques


À la suite de la création de la FFA, une nouvelle association rassemblant tous les assureurs, a vu le jour : Attitude Prévention.
Née de la fusion entre les associations de prévention du GEMA (Groupement des entreprises mutuelles d’assurances) et celle de la FFSA (Fédération française de l’assurance), elle a pour but de sensibiliser sur les différents types de risques (risques routiers, accidents de la vie courante, santé). Son Conseil d’administration est présidé par Patrick Jacquot, membre du Bureau de l’AAM. À noter que les adhérents de l’AAM sont tous membres d’Attitude Prévention.

En parallèle, Thierry Monminoux, Président de Prévention MAIF, siège au titre de l’AAM au Conseil d’administration de l’association Prévention Routière.

Dynamiser le secteur mutualiste


L’AAM est un terrain de jeu constructif pour les assureurs mutualistes. Son rôle est de faciliter la bonne appréhension de leur environnement et de partager leurs expériences.
Elle a pour but de traiter de tout sujet métier sur lesquels les assureurs mutualistes souhaitent exprimer une approche spécifique, d’encourager et de développer les synergies entre ses membres. Rencontres et événements sont organisés pour dynamiser leurs échanges. L’AAM a pour devoir d’inciter ses adhérents au respect des règles de bonnes pratiques, en accord avec la charte des valeurs introductive à ses statuts.

Les relations de l'AAM avec la FNMF


L’AAM agit pour consolider ses liens avec le monde mutualiste regroupé au sein de la FNMF (Fédération nationale de la mutualité française).

... Et au-delà des Frontières

En Europe avec l’AMICE


L’AAM se pose comme l’interlocutrice privilégiée des assureurs mutualistes français sur le plan européen. Adhérente en tant que membre associé de l’AMICE (Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe, 85 membres répartis dans 18 pays), l’AAM participe activement à des groupes de travail, des opérations de benchmarking, des séminaires, des conférences, etc.
Aux côtés de l’AMICE, l’AAM renforce ainsi le rôle d’influence du mutualisme en Europe.
L’AAM participe plus particulièrement aux groupes de travail suivants :

• affaires réglementaires,
• régulation prudentielle (dont le groupe COVÉA, adhérent de l’AAM, assure la coprésidence),
• RSE (Responsabilité sociétale des entreprises),
• communication.

L’AAM joue également un rôle prépondérant dans la Task Force qui réunit deux fois par an les associations nationales représentant les assureurs mutualistes. L’objectif de cette unité opérationnelle est de mettre en lumière les points saillants des marchés, leur environnement législatif et règlementaire, ainsi que leurs relations avec les pouvoirs publics.
L’Europe de l’assurance mutualiste passe par la reconnaissance de sa gouvernance par ses adhérents et l’affirmation que son mode de fonctionnement génère stabilité et résilience.
Il ne s’agit pas seulement de soutenir un principe, mais de partager la boîte à outils permettant de le mettre en œuvre, distinguant ainsi les mutuelles d’assurance des entreprises à forme capitalistique.

À l’international avec l’ICMIF


L’AAM représente l’ensemble de ses adhérents en tant que membre associée à L’ICMIF (Fédération internationale des mutuelles et coopératives d’assurance). L’ICMIF regroupe 197 membres assureurs « centrés sur les personnes », selon leur propre terminologie, répartis sur 66 pays. Grâce à cette affiliation, l’AAM participe, via un groupe de travail, aux travaux de veille économique et d’évolution du marché de l’assurance.

Ce que représentent les adhérents de l’ICMIF (2017)

Assurés

922

millions

Collaborateurs

1,16

millions

Montant total des actifs

8900

milliards de $

Primes versées

1310

milliards de $

dont primes versées sur l’assurance vie 46%
dont primes versées sur l’assurance non vie 54%

La place des mutuelles d’assurance dans l’ESS


Les mutuelles d’assurance font partie de facto de l’économie sociale et solidaire (ESS) selon les termes et les principes dictés par la loi du 31 juillet 2014. Parmi les valeurs défendues par les membres de l’AAM et dûment inscrites dans la charte introductive à ses statuts, on trouve ainsi :

  • solidarité, proximité et démocratie ;
  • équité entre les sociétaires ;
  • accès au plus grand nombre par des contrats adaptés ;
  • recherche du meilleur rapport qualité/prix ;
  • gestion socialement responsable ;
  • contribution à une croissance éco-durable.

Ce n’est pas tant la finalité sociale des mutuelles d’assurance qui est ici considérée, mais leur mode de gouvernance, leur gestion responsable, collective et égalitaire.

Leur rendement n’est, bien entendu, nullement lié à la nécessité de rémunérer des actionnaires, puisqu’elles n’en ont pas. Ce modèle économique n’est cependant pas exempt de recherche de bénéfices indispensables à sa santé financière et plus nécessaires encore pour satisfaire aux exigences de Solvabilité 2 quant aux règles européennes du monde de l’assurance.
Par sa représentativité au sein de la profession, l’AAM incarne donc l’économie sociale dans le secteur de l’assurance mutualiste et porte des valeurs sociétales en adéquation avec les défis futurs. Elle coordonne ses missions avec les autres acteurs de l’ESS et participe à leurs travaux.

Sa présence dans les instances renforce son influence au service des intérêts des mutuelles d’assurance par sa vice-présidence de la Chambre française de l’économie sociale et solidaire et par une représentation de haut niveau des adhérents de l’AAM au Conseil d’administration et au Conseil supérieur de l’économie sociale, au sein duquel elle a nommé quatre représentants dont l’un est membre du Bureau.

Les mutuelles d’assurance doivent affirmer leur différence en proposant des services innovants et personnalisés, en faisant progresser la solidarité et en ayant de leur métier une vision à long terme.