Thierry MARTEL, président de l’Association des Assureurs Mutualistes (AAM) a été interviewé par l’Argus de l’assurance paru dans le numéro du 27 septembre 2019.
Au menu : Présidence de l’AAM, ses axes de travail pour son mandat, élection à la présidence de la FFA, actions de lobbying menées par la FFA depuis sa création…
Sur ce point, le président de l’AAM indique que la méthode de la FFA vis-à-vis des pouvoirs publics n’ pas toujours été bien comprise, et qu’il faut être dans une vision constructive avec le gouvernement plutôt technicien afin de défendre au mieux les intérêts de la profession.
Pour Thierry MARTEL : « L’assurance est une profession mal perçue et mal connue. Nous devons davantage expliquer notre contribution au fonctionnement et à la stabilisation de l’économie notamment au plus près des territoires » extrait de l’interview de l’Argus de l’assurance.
Le président a également évoqué Florence LUSTMAN, nouvelle présidente de la FFA, issue du corps de contrôle des assurances, qui maîtrisant les fondamentaux du métier de par sa carrière, saura être un atout majeur pour porter les sujets de la FFA : « Elle saura faire avancer les dossiers de l’assurance de manière constructive » extrait de l’interview de l’Argus de l’assurance.
Face à l’évocation d’une possible intervention de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) sur la gouvernance des assureurs mutualistes,
Thierry MARTEL observe que : « Ce n’est pas une question de forme juridique. L’ACPR considère aujourd’hui qu’une bonne gouvernance n’exclut pas les erreurs, mais presque toutes les grosses erreurs trouvent leur origine dans une faille de gouvernance. Elle fait preuve d’une vigilance accrue sur la question » extrait de l’interview de l’Argus de l’assurance.
Suite à la loi PACTE, et l’introduction du concept d’entreprise à mission, la question de la banalisation du modèle mutualiste a été mise en lumière par certains. Ce à quoi le président de l’AAM a répondu, qu’au contraire celle-ci ne fait que renforcer la pertinence de notre modèle et qu’il ne suffit pas de se déclarer entreprise a mission ou de proclamer son âme mutualiste. Il précise que : « Le consommateur sait faire la part des choses entre ce que l’on dit et ce que l’on délivre ».
La question de la création du statut de mutuelle européenne et celle de la proportionnalité dans le cadre de la révision de la Solvabilité 2 sont disponibles exclusivement sur la version digitale du magazine de l’Argus de l’Assurance : https://www.argusdelassurance.com/
Vous pourrez retrouver l’ensemble de l’interview dans l’édition du 27 septembre du magazine de l’Argus de l’Assurance.